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Élections provinciales : les élèves ou la structure?

Longueuil, le jeudi 30 août 2012 –  Alors que c’est jour de rentrée scolaire pour les 29 094 élèves du primaire et du secondaire, la présidente de la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV), Lucie Désilets, a tenu à déplorer le mépris à l’égard des commissions scolaires et l’absence  d’un vrai débat sur les enjeux réels en éducation, dans la campagne électorale actuelle.

« La réussite des élèves est exclue du discours politique ce qui m’inquiète pour la suite des choses », a souligné madame Désilets.  Celle-ci dénonce vivement ce qui est véhiculé présentement, soit un débat autour des structures plutôt que sur les questions importantes en éducation visant la réussite des élèves.

« Certains politiciens souhaitent abolir ou encore convertir les commissions solaires en centres de service, alors que celles-ci sont totalement dédiées aux services aux élèves des écoles et des centres.  Le budget de la CSMV est consacré à 100 % pour les élèves compte tenu que l’ensemble des services travaille pour soutenir nos écoles et nos centres et veille à leur offrir les meilleurs services », a déclaré madame Désilets, tout en rappelant que les frais d’administration des commissions scolaires sont les plus bas dans le secteur public, à 5 %, comparativement à ceux des municipalités qui se situent entre 10 % et 15 %.  Par ailleurs, la présidente de la CSMV tient à rappeler que, dans le passé, lorsqu’une province canadienne a aboli sa commission scolaire, une structure a dû être recréée; une opération qui s’est avérée beaucoup plus coûteuse au final.

Le rôle des commissions scolaires est essentiel

« La Commission scolaire travaille en soutien aux écoles et aux centres, ce qui leur permet de prioriser le volet pédagogique et le service aux élèves. Faire autrement, affecterait les services aux élèves puisque les tâches administratives augmenteraient.  De plus, l’apport des services à la CSMV permet une mise en commun des ressources humaines, matérielles et financières (ex. : achats regroupés) que les écoles et les centres, pris individuellement, ne pourraient se permettre, en plus d’assurer l’équité dans l’allocation des ressources entre les établissements », a déclaré madame Désilets. Aussi, le fait de redistribuer les montants aux écoles et aux centres aurait pour effet de saupoudrer les allocations, en ne comblant pas la plupart de leurs besoins.  Également, il faut souligner le rôle essentiel des services éducatifs à la CSMV qui permet d’offrir un service adapté à sa clientèle, qu’il soit au régulier ou à l’adaptation scolaire.

La présidente a tenu  à rappeler que la CSMV offre des services éducatifs de grande qualité à ses élèves du préscolaire, du primaire, du secondaire, de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes, s’occupe chaque année de l’inscription et l’admission de plus de 33 000 élèves, jeunes et adultes,  définit 900 parcours de transport scolaire, produit la paie pour environ 4 300 personnes (enseignants, professionnels, personnel de soutien, cadres, etc.), s’occupe de l’entretien des édifices, prend en charge la formation et l’accompagnement des enseignants, s’occupe de l’entretien et de l’installation du parc informatique, soit 10 300 ordinateurs, et bien plus encore. Ainsi, la CSMV est un acteur économique et social important et elle est le deuxième plus gros employeur de la région avec plus de 4 300 employés.

Madame Désilets a tenu à dénoncer également le discours entendu sur le besoin de diminuer la bureaucratie des commissions scolaires , dans un contexte où les exigences du gouvernement augmentent à l’égard de celles-ci, d’autant plus que la majorité de la bureaucratie provient des demandes incessantes de reddition de compte de la part du MELS (convention de partenariat, convention de gestion et de réussite éducative, redditions de comptes accrues, Loi sur les contrats des organismes publics, projet de loi sur les ressources informationnelles, production de deux états financiers vérifiés, de rapports financiers trimestriels, d’un plan d’actions pour contrer la violence et l’intimidation et de plans stratégiques, etc.). En terminant, madame Désilets a ajouté : «Nous avons fait nos devoirs  pour minimiser la bureaucratie afin que nos gestionnaires puissent se consacrer le plus possible à leur mission première : la réussite des élèves jeunes ou adultes. »

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– Secteur des communications

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