Jolianne Painchaud, autrice de Céladonia
Écrire un roman de 450 pages à l’âge de 15 ans, c’est tout un exploit. Réussir en plus à le faire publier, c’est une réalisation dont peu de personnes peuvent se vanter.
Jolianne Painchaud, une élève de l’école secondaire André-Laurendeau, est parvenue à mettre sur papier l’histoire qu’elle portait en elle depuis l’âge de 12 ans, à force de persévérance et de passion.
Au début de son processus créatif, Jolianne prenait tout simplement des notes sur son téléphone portable. « Céladonia est la première histoire que j’ai écrite. Durant la COVID, j’ai vraiment commencé à écrire davantage, explique Jolianne. Du mois d’avril 2020 jusqu’à l’été 2022, Jolianne s’est dédiée à l’écriture de son histoire durant ses temps libres.
« J’ai toujours aimé lire. À 11 ans, je lisais d’assez gros romans. La lecture m’a introduite à l’écriture, naturellement. Et j’ai toujours aimé les histoires dystopiques, comme celles des films Divergence et Hunger Games », explique Jolianne. C’est donc sans surprise que la jeune autrice de 16 ans a conçu une histoire dont l’univers revêt un côté sombre.
Céladonia raconte l’aventure de Diana, qui, après avoir été arrachée à son foyer où elle vivait avec sa mère et ses trois sœurs par le roi de sa région, se retrouve captive dans un palais où rien ne se produit comme elle l’avait anticipé. Elle est en fait propulsée dans un autre univers, celui de Céladonia. Cependant, dans ce monde magique, rien n’est un conte de fées.
Quand on lui demande ce qu’elle aime le plus au sujet de son roman, Jolianne répond que c’est la personnalité de son personnage principal (Diana) et l’évolution de sa pensée qu’elle préfère.
Au fil de la conversation, l’autrice souligne par ailleurs qu’elle doit en partie son goût pour l’écriture à Maryse Quintin, une enseignante de français que Jolianne a connue en première année du secondaire. Mme Quintin donnait des cours axés sur la lecture et l’écriture. « Elle m’avait encouragée avec des techniques, puis des conseils pour développer l’imagination et structurer mes idées ». Remarquant les capacités d’écriture de Jolianne, l’enseignante l’a inscrite à un concours qui lui a permis de remporter, en 2020, une des bourses Lucie-Désilets, décernées par le CSS Marie-Victorin, dans la catégorie « qualité de la langue ».
« Mes parents m’ont beaucoup encouragée, ma famille proche m’a toujours encouragée aussi, ainsi que mes amis. Ces encouragements-là sont importants, parce que l’écriture est un long processus. Des fois, on peut être découragée… C’est sûr que l’entourage fait une grande différence. »
Parlant de l’entourage de l’autrice, sa mère a tenu à souligner un fait qui lui semble primordial dans l’écriture de Jolianne : sa facilité à décrire de façon détaillée les éléments qu’elle présente dans son roman. « Elle peut faire 25 pages sur un moment qui dure une minute tellement il y a de détails dans ce qu’elle écrit. On est capable de visualiser la scène par les yeux du personnage principal. C’est assez impressionnant », explique la mère de l’autrice.
Le manuscrit de Jolianne Painchaud a intéressé cinq maisons d’édition françaises et une maison québécoise. C’est finalement les Éditions de l’Apothéose, situées au Québec, qui ont eu la chance de publier ce roman au mois de mai 2023.
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