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De la Colombie à Longueuil, en passant par le CSS Marie-Victorin

Andrea Ibanez Alarcon est une ancienne élève du CSS Marie-Victorin et travaille aujourd’hui en tant que technicienne en organisation scolaire pour notre centre de services.

Andrea Ibanez Alarcon a quitté la Colombie pour le Québec en 2019. Puisqu’elle aimait la tranquillité de la Rive-Sud et qu’une de ses cousines ​​habitait déjà à Longueuil, elle a choisi de s’y installer.

Détentrice d’un baccalauréat en administration des affaires obtenu en Colombie et possédant une compréhension de base du français grâce à des cours de langue suivis avant son immigration, la jeune colombienne a choisi de faire de nouveaux apprentissages au Centre de formation professionnelle Pierre-Dupuy. Obtenir un diplôme en infographie qui allait lui permettre d’intégrer rapidement le marché du travail lui semblait alors être la meilleure option pour prendre racine dans son nouveau pays.

Tout en étudiant, Andrea a travaillé dans le domaine du service à la clientèle : « ça a été le meilleur choix de ma vie, parce que c’est là vraiment que j’ai appris l’accent québécois, que j’ai appris à m’exprimer. Ça me forçait à parler ». Andrea a occupé des postes de caissière et de commis de plancher dans une pharmacie, avant de dénicher un emploi d’été au service d’imprimerie du CSS Marie-Victorin. Cet emploi lui a ensuite donné la possibilité de faire un stage dans le même service ce qui a été pour elle une belle expérience.

À la suite de son stage, Andrea, qui a continué de parfaire ses connaissances en français, a travaillé dans le domaine de la gestion d’inventaire et dans une banque, puis a finalement obtenu un poste temporaire d’agente de bureau au Service de l’organisation et du transport scolaire du CSS Marie-Victorin.

Aujourd’hui, après tout ce cheminement professionnel et scolaire, Andrea occupe un poste de technicienne en organisation scolaire au sein du CSS qui lui permet de travailler dans différentes écoles chaque mois. Elle continue également de suivre des cours de francisation pour améliorer sa maîtrise de la langue de Molière.

La néo-québécoise affirme que choisir d’immigrer ici a été déchirant. Aujourd’hui cependant, elle est très heureuse de sa décision : un sentiment de sécurité l’habite, elle a une belle qualité de vie et se sent valorisée au travail.

Aux Québécois, ou aux immigrants qui vivraient une situation similaire à celle qu’elle a vécu, elle offre ces conseils : « il faut poursuivre nos rêves, se fixer des objectifs, ne pas lâcher. Il y aura toujours des récompenses pour tous nos efforts. »

En conclusion, Andrea rappelle que « l’éducation c’est très important » et que beaucoup de gens, à travers la planète, rêvent d’avoir les mêmes opportunités que celles offertes aux jeunes d’ici. « Il faut persévérer, être constant, ne pas baisser les bras face aux difficultés. Tout ce qu’on apprend nous rend plus forts et plus confiants ».

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