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Une voix, une enseignante

Myriam Fournier

Elle a une voix limpide qui joue avec les notes aiguës, sans effort. Même si cette voix est douce, on sent sa puissance, bien maîtrisée, en harmonie avec les paroles et les mélodies qu’elle nous fait entendre.

Elle, cette voix, c’est Myriam Fournier, qui a choisi le nom d’artiste Myia. Elle est aussi enseignante suppléante au CSS Marie-Victorin.

Depuis qu’elle est petite, Myriam sait que la musique occupera une place importante dans sa vie. Dès l’âge de cinq ans, elle fera partie d’une chorale. Plus tard, elle participera à des comédies musicales. Au cégep, elle étudiera en musique, puis à l’université, elle s’intéressera au chant pendant un an. Elle développera ensuite son école de chant et travaillera au sein de l’école Marie-Prose, ce qui l’amènera à enseigner, de façon privée, à plus d’une quarantaine d’élèves, à diriger des groupes de chanteuses adolescentes et un ensemble vocal d’adultes, en plus d’organiser des spectacles pour ses élèves.

Aujourd’hui, Myia, qui poursuit des études pour obtenir un brevet d’enseignement, lance une nouvelle chanson qui s’intitule Prendre l’air, créée en collaboration avec les artistes Julie Lamontagne et Tony Albino – Bonsoir, Bonsoir. Cette chanson nous arrive deux ans après la parution de son « single » précédent, Nuage, qui a été entendu sur les ondes de plusieurs radios du Québec. Pour l’instant, Prendre l’air est surtout entendu en France, mais quelques radios québécoises la font jouer aussi. Rappelons par ailleurs qu’en 2016, Myia, qui dit s’inspirer, entre autres, de Dua Lipa, Whitney Houston, Ariana Grande, Mariah Carey et Jessie J, a produit un album de cinq chansons. Les différentes compositions de l’artiste peuvent être écoutées ici : https://linktr.ee/myiamusique.

À 28 ans, Myriam compte poursuivre simultanément sa carrière de chanteuse et celle d’enseignante. La jeune chanteuse souligne que c’est en travaillant pour Fusion Jeunesse, un organisme qui implante des projets dans différentes écoles pour contrer le décrochage, qu’elle a découvert qu’elle pouvait faire une différence auprès des élèves et communiquer sa passion pour le chant dans une classe.

Jusqu’à maintenant, Myriam a enseigné quelques mois à l’école des Saints-Anges où elle a été la titulaire d’une classe de quatrième année. Elle a désormais hâte de pouvoir passer une année complète avec des élèves. Myriam souhaite aussi conserver sa flamme, l’énergie créatrice qui l’habite, pour ainsi la transmettre aux jeunes qu’elle saura inspirer, probablement grâce à sa voix cristalline…

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