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Le programme de francisation, levier d’intégration des nouveaux arrivants

L’apprentissage du français représente un formidable moyen de faciliter l’intégration des immigrants à la société québécoise, en maximisant leurs chances de succès au sein de leur nouvelle terre d’accueil.

« Tout en facilitant l’accès des immigrants au marché du travail, notre programme de francisation représente une solution efficace pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre, » souligne Claude Bourassa, conseillère en orientation, Centre de services scolaires Marie-Victorin.

Plusieurs nouveaux arrivants ne répondent pas aux exigences du marché  du travail québécois, en raison de leur incapacité de communiquer en français, en particulier à l’oral. Le programme de francisation peut donc représenter pour eux une véritable planche de salut. Les participants peuvent s’inscrire au cours correspondant à leur niveau (cours de base jusqu’à avancé). On peut s’inscrire à temps partiel ou à temps plein. Une fois leur cours complété, les étudiants du programme de francisation peuvent obtenir de l’aide dans leurs démarches de recherche d’emploi.

« Mon rôle consiste à aider les nouveaux arrivants qui s’installent chez nous à comprendre les rouages du système scolaire québécois. J’accompagne les élèves dans l’évaluation comparative de leurs études, et je les aide à s’orienter professionnellement. Au terme de leur francisation, je peux les référer vers des services d’aide en recherche d’emploi, etc. »

Le programme de francisation favorise l’autonomie et l’épanouissement de ces nouveaux concitoyens. Il représente une condition essentielle de leur adaptation à la société québécoise.

Pour Betsy Fabiola Soto Lopez, une étudiante immigrante ayant atteint le niveau 7 du programme de francisation, l’apprentissage du français élargira l’éventail des possibilités d’emploi au Québec.

« J’ai déposé une demande d’inscription au Cégep du Vieux Montréal, dans l’espoir d’obtenir un diplôme en travail social, un domaine connexe à la psychologie, que j’ai étudiée dans mon pays d’origine, la Colombie. »

Pour cette nouvelle immigrante, l’usage fonctionnel du français représente bien plus qu’un moyen de trouver du travail, c’est un passeport vers le succès de sa nouvelle vie au Québec.

« Ma compréhension du français me permet de m’informer et de mieux comprendre la société québécoise, » se réjouit-elle. « Je suis en mesure de comprendre les lettres du gouvernement, de suivre les consignes sanitaires en lien avec la pandémie, de faire mes achats à l’épicerie et à la pharmacie, etc. Le français me permet d’être fonctionnelle au quotidien. J’ai même obtenu une entrevue pour un emploi de travailleuse sociale dans un CHSLD, un poste qui me permettra de mettre à contribution mes compétences en psychologie. »

Le programme de francisation montre d’abord aux étudiants à converser en français. Ils apprennent peu à peu à construire des phrases complètes et de plus en plus complexes, tout en se familiarisant avec la lecture. Le cours aborde aussi les différences interculturelles, ce qui contribue à faciliter leur intégration sociale. Car le français est le fondement même de l’intégration des immigrants à la société québécoise, un tremplin vers une vie organisée et autonome.

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