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En raison de coupures majeures et imprévues, l’écart se creuse davantage entre les écoles publiques et privées

Le Conseil a adopté une résolution le 10 mai, afin de dénoncer vivement l’imposition d’importantes coupures budgétaires annoncées sans préavis par le MELS. Contrairement à ce qui avait été affirmé par le gouvernement lors du discours sur le budget, le projet de règles budgétaires 2011-2012, transmis tardivement aux commissions scolaires, implique des compressions budgétaires de 110 millions de dollars dans le réseau des commissions scolaires, dont un montant approximatif récurrent de 4,8 M$ pour la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV). Du jamais vu depuis 1998!

Des coupures irréalistes qui affecteront inévitablement les services aux élèves

Dans le milieu, nous recevons ce projet de règles budgétaires comme un manque de respect et une attitude méprisante du gouvernement à l’égard des élus scolaires, des membres du personnel et des élèves fréquentant le système public d’éducation. En effet, ces importantes coupures placeront la CSMV dans une situation budgétaire précaire et préoccupante, ce qui affectera indubitablement les services directs offerts aux élèves des écoles et des centres. Par exemple, le MELS identifie une coupure de 1,5 M$ pour la formation professionnelle et l’éducation des adultes!

Le budget de la CSMV est consacré à 100 % pour les élèves. Les services administratifs sont aussi des services aux élèves, par exemple l’organisation du transport, le soutien des conseillers pédagogiques, la gestion des ressources humaines et financières, les travaux de réfection d’immeuble, etc. Et cela s’ajoute aux récentes coupures de dépenses de nature administrative faites par la CSMV (dont du personnel) d’environ 519 000 $. Il faut rappeler aussi que ces compressions arrivent dans un contexte où les frais d’administration des commissions scolaires sont à 5 %, soit les plus bas dans le secteur public!

Parallèlement, selon les informations obtenues du MELS, les écoles privées sont visées par des coupures de 3,7 M$ pour l’ensemble du Québec, ce qui représente une somme moins élevée pour la seule part de la CSMV qui s’élève à 4,8 M$.

Enfin, il est déplorable que ces compressions budgétaires s’ajoutent aux exigences du gouvernement qui ne cessent d’augmenter à l’égard des commissions scolaires, alors que la majorité de la bureaucratie provient des demandes incessantes de reddition de comptes du gouvernement et de lois et règlements qu’il ne cesse d’adopter. Pendant ce temps, depuis quelques années, la structure des directions régionales du MELS est bonifiée par l’ajout de ressources humaines …!

La présidente
de la Commission
scolaire Marie-Victorin,
Lucie Désilets

La chronique de madame Lucie Désilets est publiée dans le journal Point Sud et sur le site Internet au http://www.monteregieplus.com/section-0404040431373031-parlons_education.html

 

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