fbpx

Myriam Da Silva Rondeau : jusqu’au bout de ses rêves

Myriam Da Silva Rondeau aux Olympiques de Tokyo

Myriam Da Silva Rondeau a toujours été habitée par une grande énergie et le goût de se dépasser. L’enseignante qui travaille pour différentes écoles du CSS Marie-Victorin se rappelle qu’enfant, il lui arrivait de courir contre des voitures, dans la rue : « moi, mon but, c’était de courir plus vite qu’une voiture! Après 10 sprints, j’étais calme pour faire des devoirs! »

Adolescente, Myriam jouait au soccer. Elle rêvait de se rendre aux Olympiques pour gagner une médaille d’or avec l’équipe féminine de soccer du Canada. Par la suite, elle a pratiqué le judo. L’athlète à la bonne humeur contagieuse se souvient qu’elle aimait mieux faire du combat que d’apprendre les techniques pour exécuter des prises de judo correctement. Myriam savait déjà qu’elle était, au fond d’elle-même, une bagarreuse qui avait besoin de repousser ses limites.

Vers l’âge de 23 ans, après avoir essayé tous les sports qui lui étaient accessibles, « sauf le hockey parce que ça coûtait trop cher », Myriam s’est sentie attirée par la boxe. Elle avait la conviction que ce sport lui permettrait de se surpasser en plus de mettre en application des tactiques, de résoudre des problèmes, tout en étant dans le feu de l’action.

À l’âge de 37 ans, la gagnante d’une médaille d’argent au jeu panaméricain de 2019 a été la première canadienne à se battre dans la catégorie des poids mi-moyens aux Olympiques. Cette expérience a été l’aboutissement de nombreuses années d’entraînement qui ont mis à l’épreuve sa persévérance et son sens de la discipline. « La réussite, c’est pas une compétition, c’est pas une qualification (…) c’est l’accumulation d’années de travail », rappelle Myriam.

Même si l’athlète n’a pas obtenu les résultats escomptés lors de son seul combat aux jeux de Tokyo (2021) et malgré le fait que la pandémie, avec ses restrictions sanitaires, ait rendu l’expérience olympique différente, elle est heureuse d’avoir pu participer à cette aventure unique et intense : « c’est un grand pas en avant pour la boxe féminine et pour moi ». Et par-dessus tout, les jeux de Tokyo ont permis à Myriam, qui a fait partie des 10 meilleures boxeuses de sa catégorie au niveau mondial de 2011 à 2021, d’atteindre son rêve d’adolescente en participant aux Olympiques.

Myriam a aujourd’hui repris son travail d’enseignante en adaptation scolaire et sociale ainsi que celui d’éducatrice, au CSS Marie-Victorin. Passionnée par le sport en général comme par son travail, Myriam est animée par le désir que chaque élève « atteigne le développement optimal de ses compétences ».

Dans la même catégorie :