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La CSMV profondément déçue par les propos de la première ministre à l’égard des commissions scolaires

Longueuil, le 11 septembre 2013 – La Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV) se dit profondément déçue des propos tenus, la semaine dernière, par la première ministre du Québec, Pauline Marois, de même que ceux du ministre des Finances et de l’Économie, Nicolas Marceau, qui a eu des commentaires désobligeants à l’égard des commissions scolaires.  De son côté, madame Marois a reproché aux ommissions scolaires la hausse de leurs taxes scolaires plutôt que de resserrer leurs règles de gestion. Cette déclaration de la première ministre ne tient aucunement compte des efforts de réduction des dépenses des dernières années, l’exercice ayant eu lieu à de nombreuses reprises à la CSMV et toujours dans le cadre d’une saine gestion.

 La hausse de taxes n’augmente pas le revenu de la CSMV

Madame Colette Larose,vice-présidente du Conseil des commissaires mentionne : « Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette hausse du compte de la taxe n’a augmenté en rien les revenus de la CSMV puisqu’elle ne fait que compenser l’abolition de la subvention de péréquation par le gouvernement actuel. »

Une marge de manœuvre inexistante

Aussi, il est totalement faux de dire que les commissions scolaires disposent de leurs surplus comme bon leur semble. En effet, une fois la valeur des terrains et la provision pour avantages sociaux du personnel exclues, les surplus cumulés des commissions scolaires sont réduits de beaucoup et celles-ci ne peuvent utiliser que 10 % de ces surplus librement.  À la CSMV, la possibilité d’aller puiser dans le surplus n’existe plus, puisque la totalité des sommes est réservée au paiement de charges sociales de l’employeur (par exemple, la valeur des banquesde congés de maladie et de vacances) et à la réévaluation de la valeur des terrains. Année après année, la CSMV atteint l’équilibre budgétaire et ainsi, c’est 100 % de son budget qui est utilisé au service aux élèves afin de répondre le plus adéquatement possible aux besoins et attentes exprimés par les parents, et cela, malgré le contexte des compressions.

Des compressions de plusieurs millions de dollars en trois ans pour la CSMV

En choisissant d’abolir la subvention de péréquation, le gouvernement a tout simplement imposé aux commissions scolaires le fardeau d’absorber cette décision gouvernementale — ce qui représente, pour la CSMV, un manque à gagner de 15,7 millions de dollars sur trois ans. Force est de constater que la CSMV n’était pas en mesure d’absorber les effets de cette abolition puisque pour les deux seules dernières années budgétaires (soit 2011-2012 et 2012-2013), elle a dû conjuguer avec des compressions de l’ordre de 8,8 millions de dollars. Plus encore, quelques jours seulement après avoir aboli la subvention de péréquation, le gouvernement annonçait qu’il exigeait un effort supplémentaire avec de nouvelles compressions représentant 2,4 millions de dollars pour la CSMV.

Des frais d’administration les plus bas dans le secteur public!

Avec des frais administratifs prévus de 4,42 % à son budget pour 2013-2014, la CSMV démontre une rigueur exceptionnelle quant à sa gestion. Pour laommission scolaire, il convient aussi de rappeler que ces frais sont les plus bas dans le secteur public et ils visent également les services aux élèves, notamment la coordination du transport des élèves, la planification des travaux de réfection des écoles, le paiement de leurs factures, le fonctionnement des conseils d’établissement, la gestion des réseaux informatiques des écoles, la préparation de la paie pour l’ensemble des membres du personnel œuvrant dans les établissements (par exemple : personnel enseignant, orthopédagogues, éducateurs et éducatrices des services de garde, etc.). Les frais administratifs comprennent également le salaire de l’ensemble du personnel d’encadrement et de soutien dans les établissements (par exemple : les directions d’école ou de centre, les secrétaires et les concierges, etc.).

« Le service aux élèves et aux parents est au cœur des préoccupations de la CSMV et l’a toujours été. Ainsi, pour préserver les services aux élèves et leur qualité, on ne peut diminuer davantage les budgets des commissions scolaires ! », a déclaré en terminant madame Larose.

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Source : secteur des communications

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